John Green en France !

« Voilà ma raison. Je ne veux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut-Être. » John Green, Qui es-tu Alaska ?
Le Grand Peut-Être
L'évènement de la semaine, on était un peu obligé d'en parler, non ? John Green sera en France mercredi, pour des rencontres presse, une rencontre publique et des dédicaces en privé. En attendant, on peut peut-être un peu parler de lui ? Parce que John Green a l'audace folle et juste, tendre et élancée de parler de nous. Avec force, et sans nous dénigrer, il nous emmène jusqu'à notre Grand Peut-Être, à travers plusieurs romans brillants.

Le Grand Pourquoi de notre existence 
Nos étoiles contraires est le roman de la vie, comme celui de l'amour. Certains le trouveront simple et trop rose. Mais plus que de parler de deux héros qui apprennent à vivre malgré tout, qui apprennent à aimer malgré les cassures, c'est surtout l'histoire de notre apprentissage tendre et difficile de la vie. Nos étoiles contraires parle de notre volonté, parfois trop forte, de vouloir laisser une trace. C'est aussi l'histoire d'adolescents qui deviennent adultes, avec danger, difficulté, et fracas. C'est saisissant, vivifiant, drôle et d'une intelligence étonnante. >>>
"De toutes façons les héros ne sont pas ceux qui font les choses, mais ceux qui les remarquent."


Se chercher, et chercher l'autre  
Dans La Face cachée de Margo, John Green aborde la question que l'on tente, en vain, de résoudre : qui est l'autre ? Et qui sommes-nous, tant par rapport à nous-mêmes, qu'à l'autre ? C'est avec un récit en road-trip excentrique et sensible que l'auteur nous mène. Emporté dans le feu de cette action trépidante et de cette relation douce-amère, et d'une profondeur vertigineuse, il écrit un livre unique et renversant. John Green signe ici avec mesure et délicatesse un roman excitant, aventureux mais surtout juste et vibrant. >>>
"Voilà comment je vois les choses, tout le monde a droit à son miracle."

Le livre, juste et vibrant, de notre adolescence
Avec Qui es-tu Alaska ?, John Green a signé avec singularité et une grande intelligence, son premier roman. S'approchant, tendrement, simplement, avec émotion et intensité, des émotions adolescentes. Il en montre leur intensité, et les sublime avec un style épuré, et pourtant unique, et saisissant. Il rappelle comment cette période est celle de notre naissance puissante de notre devenir. Autant qu'à l'âge adulte, et en dix fois plus puissant, on ressent les choses, on les comprends. Et on se cherche. John Green ici prouve que sa littérature est généreuse, élancée vers le bonheur, et surtout brillante. >>> 
« Voilà ma raison. Je ne veux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut-Être. »

Et en film ?
Alors que se profile l'adaptation cinématographique de La Face cachée de Margo, on se rappelle très bien de la réussite tant commerciale qu'intellectuelle du film adapté de Nos étoiles contraires. « Ce livre n’est pas un livre sur le cancer », déclarent Scott Neustadter et Michael H. Weber, et peut-être le montrent-ils tout comme l’ode à la vie que John Green met en œuvre est amplifiée. Puissant, le message ressort par lumières évanescentes, émotions jouées à la perfection et sa bande son sensible. L’histoire d’amour prend toute son ampleur dans le film, en une cristallisation en images de l’âme du livre et des personnages. Le message est plus intense encore, et c’est avec un talent ineffable que les acteurs et le réalisateur le portent à l’écran. Sensible et juste.

 
 La semaine dernière sur le blog
  • Quand la littérature jeunesse crie et déchire ; ou la liberté des auteurs >>>
  • Les défis pelucheux : trêve de guerre >>>
  • Te Voi(x)le PAL la face ! #4, #5 et #6 >>>
  • Lettre ouverte à Caroline Westberg : merci de nous avoir ouvert les portes de Gwendalavir >>>
Cette semaine...
  • Chronique de Flocons d'amour
  • Compte-rendu de rencontres avec John Green
  • Compte-rendu du salon du livre jeunesse d'Aix Libris ?

(Note : les éditos de la semaine changent un peu pour vous proposer des articles un peu différents les uns des autres. Sans contraintes (ça variera si je veux parler de livres, de films, de musiques), et plus personnalisés au niveau du design (il changera chaque semaine, avec une citation en titre), de quoi proposer des articles un peu plus vivants, et avec une trame tout le long. Vous m'en direz des nouvelles ! Si l'édito a un thème, la semaine ne l'aura pas forcément, du moins pas sur le blog ! Ainsi, si le libellé affiche toujours édito, et si la forme est toujours un peu celle d'un récapitulatif de la semaine passée et de celle qui va venir, l'article est plus construit, plus comme une chronique qui s'évade.)


Bonne semaine à tous !

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