Edito de la semaine #38 - Semaine spéciale D'une seule voix


Chaque semaine un édito pour la semaine à venir... Comme ça si je n'ai pas le temps de faire autre chose, je vous ferais au moins l'édito (le lundi, et si je n'ai pas pu le mardi au plus tard). Cet édito vous présentera donc les articles de la semaine passée, les articles que je prévois cette semaine et des petits bonus !


Semaine spéciale d'une seule voix !
Et c'est parti pour une semaine réservée EXCLUSIVEMENT à la collection d'Actes Sud Junior : D'une seule voix ! Une collection coup de coeur que, j'espère, vous aimez tout autant, et si vous ne la connaissez pas déjà, ce sera un merveilleux moyen de la découvrir ! A vos lectures, prêts ? PARTONS !

La semaine dernière sur le blog
  • Edito #37 >>>
  • Polyphonies Musicales #1 : Fauve ou s'électriser au monde >>>
  • Chronique de Ma famille normale contre les zombies de Vincent Villeminot >>>
  • Focus LVDB2 sur Je danse toujours de Timothée de Fombelle >>>

Le livre de la semaine dernière




 Fort... rendez-vous dans la semaine !





 

Souvenir d'un livre...
Un livre lu il y a longtemps, mais dont je me souviens avec nostalgie, ou joie, ou tristesse...


Un souvenir incoyable... Je n'en dis pas plus, rendez-vous dans la semaine.





La citation de la semaine
« Mais reste l’espérance violente. » - Irène Cohen-Jaca, Au moins un (on en reparle dans la semaine !)

A découvrir
Une question posée à Jeanne Benameur et Claire David, créatrices de la collection >>>

Pourquoi avoir choisi la forme du monologue pour cette collection ? Quelle(s) résonance(s) particulière(s) a ce choix pour un public d'adolescents et de jeunes adultes ?
Jeanne Benameur : J’avais depuis longtemps l’idée de cette collection avec Thierry Magnier. J’ai toujours pensé que le monologue intérieur était justement adapté à l’adolescence, cet âge où on oscille entre le silence derrière la porte close et le cri jeté. C’est un âge où la parole a besoin de trouver son souffle, son chemin. Une parole forte, le plus souvent née d’une émotion contenue. La difficulté avec le monologue intérieur, c’est qu’il se situe sur un territoire d’écriture particulier : ce n’est pas un récit à la première personne même si on y “raconte” quelque chose ; c’est une forme exigeante – courte car l’intense ne peut pas s’étaler – qui doit garder le souffle juste, tout en acceptant le cheminement d’une pensée qui cherche à exister hors du silence. Pour en faire une émotion partageable. Les auteurs sont libres des sujets qu’ils veulent aborder. Ce qui nous intéresse, c’est la justesse et la singularité d’une écriture.

Claire David : Créer “D’une seule voix” a permis de donner une destination précise à des textes forts, incarnés, mais parfois difficiles à répertorier parce qu’ils ne relèvent ni du théâtre, ni du roman – il s’agit d’une forme brève et d’une parole d’abord à soi-même adressée. Cette collection convient aux adolescents et jeunes adultes parce qu’à cette période-là de la vie, les questions fusent, le besoin de confrontations et de vérité s’affirme, les curiosités et les émotions y sont plus à vif ; nous voulons avec ces textes soutenir la nécessité d’une parole libre, juste, forte, qui a sans doute beaucoup à voir avec la construction de soi. 


Cette semaine...
  • 4 chroniques
  • Une interview


Bonne semaine à tous !

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